« Germanic new medicine » est, comme son nom l’indique, une approche allemande, crée par un certain Ryke Geerd Hamer. Mais je vous passe les détails historiques pour passer directement à la philosophie de cette approche et pourquoi je trouve ça intéressant !
Je ne vais cependant pas m’étendre sur la théorie car je n’y adhère pas complètement, mais elle permet un changement de point de vue très enrichissant. Et quand je dis « changement de point de vue », c’est même carrément un retournement de cerveau, alors accrochez-vous bien.
La connexion cerveau-organes
Le principe est simple : chaque organe est relié au cerveau. Cette connexion est si forte, que chaque dysfonctionnement physiologique se traduit par un impact dans le cerveau (qui serait même visible par IRM !).
Selon la théorie de « Germanic new medicine » (GNM), c’est le cerveau qui crée la majorité des problèmes physiologique (sauf en cas de cause évidente, telle qu’une intoxication alimentaire, un accident, etc.).
Si je reformule : notre cerveau crée nos maladies.
Avant de partir en claquant la porte, continuez de lire encore un peu. Ce n’est pas complètement absurde.
L’évolution de l’homme a été rapide. Peut-être même trop rapide, au point qu’elle contiendrait une faille : le corps ne sait pas faire la différence entre un ressenti psychologique et un événement physiologique. Ils vont de pair.
Par exemple : si un événement vous marque et que vous « n’arrivez pas à le digérer », alors vous aurez des problèmes digestifs.
Plus précisément, imaginez que vous êtes un enfant qui boit tranquillement du lait pour le goûter. Tout à coup, vos parents se disputent violemment devant vous. Inconsciemment, votre cerveau va associer le lait à un événement traumatisant, et sa digestion s’accompagnera par la suite d’inconforts, de gonflements et de diarrhées. Et ce n’est que par la résolution de ce conflit que l’intolérance peut se résoudre.
En cherchant bien, chaque trouble aurait une origine psychologique bien définie.
La loi des 2 phases
Selon la GNM, chaque « maladie » évolue en 2 phases.
Phase 1 : le conflit
Lorsque le cerveau a un problème non résolu, on appelle cela « le conflit ». Le corps est alors sous stress : les tissus prolifèrent ou diminuent pour s’adapter à la situation. Par exemple une augmentation des cellules intestinales pour essayer de palier à un problème digestif. On observe parfois la perte de certaines fonctions.
Phase 2 : la résolution
Lorsque les problèmes psychologiques sont finalement résolus, c’est au tour des troubles physiologiques d’entamer leur résolution. Et ce n’est qu’à ce moment là que les symptômes apparaissent :
- inflammation
- douleurs
- diarrhée
- sang
- mucus
- etc.
Les bactéries et champignons ne sont, selon GNM, en rien coupables : ils sont là pour nous aider en digérant nos tissus morts. Inutile donc de vouloir faire la chasse au candida !
Et les maladies chroniques alors ?
Selon la GNM, les maladies chroniques ne sont qu’une alternance entre conflit et résolution. Le conflit n’est pas complément résolut et revient de manière récurrente. Il reste un problème psychologique que nous n’arrivons pas à surpasser.
Ce que j’en pense
Je ne vois pas trop comment cette théorie peut s’appliquer aux maladies des bébés, ou encore aux virus transmis tels que la grippe ou le COVID…
La « Germanic new medicine » n’est clairement pas la réponse à tous nos problèmes !
CEPENDANT….
Je ne me pose finalement pas vraiment la question de savoir si cette théorie est vrai. Et si elle l’était, je ne me demande pas non plus si elle s’appliquerait à tout le monde ou non (car j’en doute).
Je me sert plutôt de cette théorie pour élargir mon champ de vision. Comment aborder un trouble chronique ?
En occident, nous avons appris à accueillir les symptômes comme étant des problèmes à supprimer. Avec la GNM, les symptômes sont au contraire accueillis avec bienveillance car ils annoncent la fin du problème. Dans le premier cas, on accueille la maladie avec stress, alors que dans le deuxième on se détend et on laisse faire le corps : c’est justement l’état d’esprit nécessaire à la guérison !
Bien sûr, quand on souffre de problèmes chroniques de nombreuses années, on n’a peut-être plus la force d’accueillir les symptômes avec bienveillance. Je peux le comprendre. J’essaye simplement d’alimentation notre réflexion.
D’autre part, il n’est jamais inutile de s’interroger sur son passé. « Ai-je des problèmes non résolus ? »
Sans savoir si cette théorie est la bonne, je trouve que les points de vus alternatifs sont toujours les bienvenus pour alimenter la reflection autour des maladies.
Et vous ? Que vous inspire cette théorie ? Est-ce que cela fait écho avec vos expériences ? Laissez-moi un petit mot dans les commentaires ci-dessous, je vous lirai avec plaisir !
Mille mercis Stephane, vous me faites découvrir plein de nouvelles choses.
Je me rallie à vos conclusions. C’est vraiment intéressant un point de vue où l’on accueille le symptôme comme un signe de guérison. En tous cas ça ne peut qu’aider à la guérison !!!