C’est très simple : si on est intolérant à quelque chose et qu’on le mange, on va se sentir moins bien. Et puis voilà, on sait ! Pas la peine d’en faire tout un article.
Et si on se sent moins bien après un repas contenant alcool, cacahuètes, pain, fromage, œufs, huile, sucre… ? On en conclu quoi ? Et était-ce le repas du midi ou celui de la veille au soir qui m’a fatigué à ce point ? Ou même l’addition des deux ? A partir de quand commence-t-on à ressentir l’effet de l’intolérance ? Combien de temps cela dure-t-il ? Quels sont les symptômes ?
Bon, je crois qu’il faut en faire tout un plat !
Tout d’abord êtes vous concernés par l’intolérance alimentaire ?
Selon la British Allergy Foundation1 : « Les dernières études montrent que les taux d’allergies augmentent partout dans le monde, affectant jusqu’à 30-35 % de la population à un moment de leur vie. »
Donc, si vous êtes fatigué trop souvent, vous êtes probablement intolérant alimentaire. Et franchement, ce serait trop bête de passer à côté, juste par flemme ou négligence. Maintenant que vous êtes avertis, vous n’avez plus d’excuses !
Intolérance ou allergie alimentaire ?
La différence ne se situe pas au niveau de l’aliment mais au niveau de la réaction du corps. Pour les allergies, le système immunitaire va produire des anticorps afin d’essayer de détruire les nutriments qu’ils considère comme pathogènes (nuisibles). Donc, on est allergique parce que le système immunitaire se trompe.
L’intolérance alimentaire n’implique pas le système immunitaire, et ne peut donc pas être détectée par le présence d’anticorps. L’intolérance implique le métabolisme : déficiences enzymatiques, dysfonctionnements ou malabsorption. C’est donc au niveau de la digestion que ça déraille.
Si vous avez une allergie forte à un aliment, c’est simple : les symptômes se manifestent tout de suite : les yeux rouges, les lèvres qui gonflent, des plaques rouges sur la peau, ou que sais-je.
Mais dans le cas d’une intolérance ou d’une allergie moins sévère, les symptômes sont plus compliqués : ils arrivent plus tard (de 2 heures à 3 jours), ils sont souvent moins évidents (fatigue, faiblesse, anxiété, maux de têtes, douleurs) et durent plus longtemps. Il va donc falloir de la méthode pour les identifier !
Pourquoi ces intolérances / allergies ?
De nombreux facteurs sont à l’origine de ces intolérances et allergies alimentaires. Notamment, le manque de diversité de notre alimentation, les produits industriels (additifs, conservateurs), l’alcool, les dysfonctionnements de l’intestin ou du système immunitaire, le stress, les facteurs génétiques…
Si vous voulez avancer, il est indispensable de faire le point : que mangez-vous ? que buvez-vous ? êtes-vous soumis au stress ? etc. Peut-être pouvez vous déjà trouver quelques pistes.
Mais il est malheureusement possible d’avoir une alimentation saine et d’être pour autant sujet à une intolérance alimentaire. Donc continuons.
Quels sont les symptômes ?
Premier problème : les symptômes varient d’un aliment à l’autre, mais surtout d’un individu à l’autre. Les combinaisons sont immenses et les diagnostiques sont très compliqués.
Donc mauvaise nouvelle, vous allez devoir vous mettre au travail et notez vos symptômes. Personne ne peut le faire aussi bien que vous. Et personne ne s’en soucie autant que vous. Vous êtes le mieux placé pour constater vos symptômes sans les dénigrer, et pour évaluer leur intensité. Les noter vous permettra donc de suivre leur évolution. De voir ce qui vous rend malade ou ce qui vous fait du bien.
Quand apparaissent les symptômes ?
Deuxième problème : les symptômes peuvent apparaître immédiatement, mais aussi dans quelques heures, jusqu’à deux jours ! Difficile donc de savoir si le symptôme qui est en train d’apparaître provient du repas que l’on vient de faire ou de celui de la veille.
Et puis parfois les symptômes sont chroniques, notamment si on fait une réaction d’intolérance à un aliment que l’on consomme tous les jours. C’est alors chacun de nos repas qui contribue à notre mal-être permanent.
En résumé, c’est le bordel, et il va falloir démêler tout cela ! Mais comment ?
Les tests sanguins
Certaines sociétés, telles que ImuPro, proposent de tester pour vous jusqu’à 270 allergies via prélèvements sanguins. Mais voilà, le test de base, c’est déjà 100 euros. Si vous êtes vraiment pas bien que vous voulez accélérer les choses, cela est une façon efficace et rapide de faire un état des lieux.
Pour certains, cela peut paraître assez cher (est-ce réellement cher payé pour recouvrer la santé ?). Il est donc également possible de tester les allergies et intolérances alimentaires via le régime par exclusion.
Pour ma part, je n’ai pas encore essayé de tests sanguins. J’ai la fâcheuse tendance à vouloir trouver la solution tout seul, même si ça doit prendre beaucoup plus de temps. Et puis la détection sanguine net permet pas de détecter les intolérances. Donc dans tous les cas, il faut faire le régime par exclusion.
Le régime par exclusion
J’avais trop de choses à dire à ce sujet, j’ai donc décidé d’en faire un article à part entière : le régime par exclusion, c’est par ici.
L’intolérance alimentaire est réversible
Bon, fini les mauvaises nouvelles. Voici la bonne : si on trouve une intolérance alimentaire et qu’on la supprime de son alimentation pendant suffisamment longtemps, il est possible que l’intestin ou le système immunitaire se rééquilibre et que vous puissiez à nouveau consommer cet aliment sans problème !
Je crois que ce n’est pas forcément vrai pour tout le monde, donc n’y mettez pas tous vos espoirs. Mais quand même, la nature est bien faite ! (quand on veut bien la laisser faire)
Le fin mot de l’histoire, ce sera de respecter les règles de base pour éviter les dérèglement alimentaires : éviter les produits industriels (donc les additifs et les conservateurs), varier son alimentation et manger naturel (éviter de tout trop cuire).
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