Mon intolérance au gluten (que je ne voulais pas voir)

Marie antoinette : s'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche.
Il paraît que Marie-Antoinette n’a jamais dit ça. J’utilise cette fake news car je la trouve rigolote avec mon article, mais n’en croyez rien.

Très nombreux sont les auteurs qui parlent du gluten et de ses problèmes. J’ai moi-même déjà fait des tests d’éviction, parfois peu concluants, parfois un peu plus… Et puis dernièrement, j’ai lu « The Autoimmune Fix » du Dr Tom O’Bryan, et je me suis dit qu’il fallait arrêter de tourner en rond et prendre le taureau par les cornes une fois pour toutes !

Conclusion

Allez, aujourd’hui c’est un peu la fête, on commence par la conclusion !

Je viens de faire un test d’éviction du gluten (+ sucres raffinés + produits laitiers) qui devait durer 3 semaines, mais après 2 bonnes semaines, le verdict était déjà clair : mon brain fog (brouillard cérébral) avait beaucoup diminué ! M’auto-diagnostiquant ainsi comme intolérant au gluten…

intolérance quiche - comic

Mes tests précédents

Mais… des tests d’éviction du gluten, j’en avais déjà fait pourtant ! Et oui, même plusieurs fois. J’avais même fait un article ! Mais il peut suffire d’un peu de manque de rigueur (le gluten est partout !) pour que ça ne marche pas.

J’avais même pris des notes il y a quelques années :

Produits laitiers : gaz (un peu moins avec le fromage)

Gluten : problèmes digestifs légers, mais surtout brain fog et attiré par la malbouffe

c’est la répétition qui aggrave vraiment le problème

jeune intermittent pour laisser du repos au système digestif

Le diagnostique était le bon ! Mais pas la marche à suivre… Je pensais qu’avec du jeûne intermittent, éventuellement quelques protéases, et peut etre du gluten « de qualité » j’arriverai à m’en sortir.

personnage dubitatif - comic

Force est de constater aujourd’hui que cela n’est pas le cas.
Voici les notes de mon dernier test :

Pas mal de changements au niveau digestif (d’abord un peu chaotique), et disparition des douleurs aux intestins.

Le Brain fog montre des améliorations au bout d’une semaine.

Au bout de 2 semaines : tranche de pain le matin = brain fog sans équivoque 3h après, durant 48h voire un peu plus
(farine de blé bio intégrale avec levain)

Je dois encore tester les autres sources de gluten, mais il est clair qu’il n’y pas de bonne source de blé dans mon cas.

Pour ce qui est des produits laitiers, je dois encore expérimenter d’avantage, mais un verre de lait pris le matin (sans rien d’autre) s’est montré très clairement chaotique pour mes intestins avec de nombreuses flatulences (mais pas de brain fog !). Le yaourt semble passer beaucoup mieux. À suivre…

Je vous rappelle au passage qu’il est important de prendre des notes lorsque vous faites ces tests !

The autoimmune fix

La grande idée

Dans son ouvrage « The Autoimmune Fix », le Dr Tom O’Bryan explore en profondeur les mécanismes sous-jacents des maladies auto-immunes et propose des solutions pour inverser ces processus. Selon lui, de nombreux problèmes de santé tels que la prise de poids, les troubles cognitifs, les sautes d’humeur et la fatigue trouvent leur origine dans l’auto-immunité, bien avant l’apparition de symptômes évidents.

Le Dr O’Bryan souligne que les maladies dégénératives ou chroniques, comme la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques, l’ostéoporose, le diabète ou le lupus, ne se manifestent pas soudainement à un âge avancé. Au contraire, ces affections résultent de processus qui s’étendent sur des décennies, et il est possible de les identifier avant l’apparition de symptômes invalidants.

L’idée qui me séduit particulièrement, c’est que l’origine du problème est souvent centrale (intolérances alimentaires, oxalates, intoxications, etc.), alors que l’expression du problème (du simple symptôme aux milliers de maladies qui existent) n’est souvent que l’expression de ce problème en fonction des faiblesses de vos gènes et de votre microbiote – qui contient entre 100 et 150 fois plus de gènes que nous !
Note : je n’ai pas dit que cela couvrait 100 % des cas !

Le gluten, grand coupable

Si ce livre envisage tous les aliments comme source de problèmes potentiels, il met principalement l’accent sur le gluten.

Notamment, le gluten agit comme des coups de couteau sur notre paroi intestinale, et c’est notre capacité à guérir suffisamment rapidement qui fait que notre muqueuse reste imperméable.

Une fois que nos intestins deviennent perméables, des trop grosses molécules franchissent cette barrière et se retrouvent dans le sang, ce qui déclenche inévitablement des réactions de défense immunitaire.
Puis qui dit réaction immunitaire dit inflammation…
Puis qui dit inflammation chronique dit problèmes en vue…
Et comme si cela ne suffisait pas, le gluten est une protéine qui a une apparence similaire à certaines protéines du corps (notamment dans le cerveau), ce qui fait que lorsque le système immunitaire s’emballe, il finit par faire la confusion et attaquer le corps directement.

Plus concrètement…

Pour aider les lecteurs à reprendre le contrôle de leur santé, « The Autoimmune Fix » propose deux programmes complets de trois semaines chacun.

  • La première phase adopte un régime inspiré du paléo, éliminant le gluten, les sucres et les produits laitiers, considérés comme les principaux déclencheurs de l’auto-immunité.
  • La seconde phase se concentre sur d’autres facteurs tels que la génétique, les sensibilités alimentaires spécifiques (comme le soja) et l’équilibre du microbiome intestinal (prébiotiques, probiotiques, etc.)

Tout le monde peut à minima effectuer la phase 1 (sans mourir, je vous le promet). Si la seconde phase 2 est quand-t-à elle plus technique, elle peut être simplifiée par l’éviction d’autres aliments (en plus de la phase 1) tels que :

  • soja
  • œufs
  • cacahuètes
  • toutes les noix
  • toutes les graines

Le but étant, si l’on constate des améliorations avec cette éviction, de réintroduire à la fin des 6 semaines chaque aliment séparément et de voir s’il déclenche de nouveau des symptômes que nous avions avant.

Il est également recommandé, lorsque possible, de faire un test de sensibilité alimentaire afin d’aller plus vite et d’apporter une vue d’ensemble sur le problème. Si, par exemple, tout est dans le rouge, ce n’est pas que vous ne pouvez rien manger, mais plutôt que vous avez un gros problème de perméabilité intestinale. Inversement, si quelques aliments seulement sortent du lot, vous pouvez les éviter directement.

2ème conclusion

Le cerveau nous joue souvent des tours. Moi, j’avais déjà fait le test d’éviction du gluten mais pourtant je refusais de voir l’évidence. Notamment je pense à cause la peur de compliquer la vie de mes proches avec mes problèmes.

Je ne compte pas m’en arrêter là. Même en mode « sans gluten », j’observe encore quelques troubles digestifs. Je vais donc prendre le temps d’aller au fond des choses et d’identifier toutes les intolérances possibles. Je pense d’ailleurs que mon brain fog peut être encore largement amélioré !

cerveau avec des rouages

Et quand on me dit : « zut, ça doit être dur d’apprendre qu’on est intolérant au gluten », je réponds : « heu oui mais non, mais je suis plutôt ravi de fonctionner un peu mieux ! »

pouce en l'air - dessin

Bon, la mauvaise nouvelle c’est qu’il paraîtrait qu’un système immunitaire n’oublie jamais une intolérance au gluten, donc c’est pour la vie…

Et je vous recommande vivement cette lecture (« The Autoimmune Fix » pour ceux qui n’ont pas peur de l’anglais), car il contient encore bien d’autres choses que je n’ai pas dites et qui sont fascinantes.

Et vous, avec les intolérances alimentaires, vous en êtes où ? Laissez le moi savoir dans les commentaires ci-dessous et je vous lirai avec plaisir !

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2 réflexions sur « Mon intolérance au gluten (que je ne voulais pas voir) »

  1. Bonjour,
    J’ai fait il y a quelques années déjà un tel constat pour moi-même, avec une amélioration dès la première semaine d’éviction du gluten (au bout de 5 jours environ), et je vis maintenant sans manger (du tout !) de gluten, avec quelques contraintes que j’ai appris à gérer. Je continue les produits laitiers (surtout fromage) sans impact majeur. L’amélioration générale se poursuit sur plusieurs mois, voire années !
    Effectivement, aucune sorte de blé ne convient (pas d’épeautre, pas de kamut, etc…), mais aussi aucune forme d’avoine, orge (bière !), seigle, et même de maïs et de millet ! C’est comme ça, et finalement j’aime beaucoup le sarrazin, le riz et la quinoa.
    Effectivement un des premiers symptomes est le brouillard mental, avec des douleurs aigues à l’intestin grele. Mais le point important que j’ai dû comprendre pour moi, c’est le délai important entre l’ingestion de gluten par erreur et la réappartition des symptomes : chez moi, il faut attendre environ 48h !!! D’où la difficulté de faire lien avec ce qu’on a mangé : il ne suffit pas d’attendre le lendemain pour savoir si c’était problématique !
    Si cette information, pour moi cruciale, peut aider certains d’entre vous, j’en serais très heureuse…
    Prenez soin de vous,
    Marie G.

    1. Chers amis,

      Il faut voir les choses simplement, les céréales avec ou sans gluten ne sont pas des aliments ! Ç’est le constat qu’a fait Arnold Ehret il y a un siècle et son régime de transition a guéri bien des malades pour les amener vers une alimentation saine. Ce n’est pas de l’extrèmisme alimentaire mais de la réeducation par laquelle il faut passer. Les céréales ne remplaceront pas les fibres alimentaires des fruits et légumes. Elles ralentissent le transit et encrassent le système. Personellement j’avale pas mal de psyllium dans des shakes avec poudres de plantes (herbe de blé, herbe d’orge, maca, églantier..). Autres sources de fibres les arachides coque (beaucoup plus léger que le beurre d’arachide) en attendant de les trouver crues dans le futur… Des combines il y en a pleins !

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