La vitamine C est un puissant anti-oxydant indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Elle participe à presque toutes les fonctions du corps. Mais… faut-il pour autant se supplémenter ? Ou une alimentation équilibrée est-elle suffisante ? Qu’en est-il de la fatigue chronique ?
Thomas E. Levy est un cardiologue américain, auteur de plusieurs ouvrages médicaux :
- Curing the incurable : Vitamin C
- Infectious Diseases and Toxins
- Stop America’s #1 Killer !
Il est considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs experts au monde sur la vitamine C. En France, c’est l’éditeur Michel Dumestre qui s’est désigné comme son porte parole. Voyons ce qu’ils nous disent ! (Et vérifions le)
Une lacune génétique humaine
Chez la majorité des animaux, la vitamine C n’est pas un problème. Ils peuvent aisément la métaboliser à partir de simple molécules de glucose. L’homme n’est pas capable de métaboliser la vitamine C. Au cours de son évolution, il a perdu cette capacité qui parait pourtant vitale. La seule source de vitamine C reste donc l’alimentation.
Cette mutation génétique est également présente chez les singes, le cochon d’inde, chez une chauve-souris frugivore, la truite et le saumon. Aucun d’entre eux ne peut métaboliser de vitamine C à partir du glucose.
En quoi est-ce un problème ?
La vitamine C intervient dans un très grand nombre de réactions du corps. Cela n’est pas un problème tant que notre alimentation nous en fourni suffisamment. Le problème, c’est que notre alimentation est de plus en plus pauvre en vitamine C. Non seulement la nourriture transformée en est généralement dépourvue, mais la qualité nutritionnelle des fruits et légumes que nous mangeons se dégrade : ils contiennent de moins en moins de vitamines et minéraux. Les sélections sont effectués dans le but de produire toujours plus et plus beau, au détriment de la qualité nutritionnelle.
Donc, à moins de réussir à se nourrir de fruits et légumes « sauvages » ou de « super aliments », riches en minéraux et vitamines, il est nécessaire de se supplémenter.
Se supplémenter : sous quelle forme ?
La vitamine C est synthétisée depuis les années 1970. La production mondiale est aujourd’hui de plus de 100 000 tonnes par an. La vitamine C est, grâce à son pouvoir anti-oxydant, le conservateur d’aliments le plus utilisé au monde. La santé ne représente qu’un faible pourcentage de la production.
Poudre vs comprimés
La vitamine C en poudre est mieux assimilée que les comprimés. C’est donc une solution à privilégier. Deux formes principales existent : acide ascorbique et sodium ascorbique (vitamine C associée à du sodium).
Cependant, le taux d’absorption de la vitamine C en poudre est très faible : seulement 15 % traversera la barrière intestinale. Les 85 % restant étant évacués dans les selles.
Vitamine C Liposomale
Lorsque la vitamine C est emprisonnée dans des lipides, elle devient alors plus facilement assimilable que la poudre. Les vitamines liposomales étant plus chères, il est peut-être plus astucieux de prendre plus de poudre pour obtenir un résultat sanguin similaire.
En intra-veineuse
Pour les cas les plus critiques, la supplémentation en acide ascorbique peut se faire directement en intra-veineuse. Tout se retrouve alors directement dans le sang. C’est très efficace, mais pas à la portée de tout le monde.
Mais… combien en prendre ?
Les recommandations officielles préconisent 120 mg par jour. C’est complètement insuffisant pour les personnes en bonnes santé, et je ne parle même pas des fatigués chroniques !
En fait, il y a un moyen de savoir combien de vitamine C il vous faut. Il vous suffit de prendre régulièrement de grandes doses. Lorsque vous aurez atteint un taux suffisant, vous aurez un peu la chiasse. Vous saurez alors quels sont vos besoins.
Pour information, je prends parfois 3 ou 4 000 mg dans une journée, sans aucun problème. Même si seulement un petit pourcentage franchit la barrière intestinale, on est bien au dessus des 120 mg recommandés !
La vitamine C dans l’alimentation
J’ai déjà écris un article qui touche au sujet de la vitamine C dans l’alimentation, je vous invite à le consulter.
Prendre de la vitamine C le soir ?
La vitamine C possède la réputation d’être excitante, et l’on déconseille ainsi de la prendre le soir. S’il on prend de trop petites doses, en effet, cela peut nourrir les glandes surrénales qui vont déclencher la sécrétion d’hormones excitantes telles que la dopamine. Mais Michel Dumestre assure que si la dose prise est suffisante, alors cet effet excitant ne se produit plus. Au contraire, cela apaiserait le cerveau qui libère alors des ondes alpha qui favorisent l’endormissement. De plus, cela favorise l’anabolisme (nettoyage des cellules).
La vitamine C le soir, c’est donc oui, mais en grande quantité seulement ! C’est tout sauf intuitif ! Et puis… très honnêtement, pour moi c’est très aléatoire : avec une même dose, je me retrouve soit excité soit très calme… allez savoir…
Stress et vitamine C
Prenons une chèvre (90kg). Elle produit sa propre vitamine C, en fonction de ses besoin à partir du glucose. Mais combien produit-elle exactement ? Quels sont ses besoins ?
En temps normal, si tout va bien et qu’elle est heureuse, elle produit 10g de vitamine C en 24h. 10 grammes ? ! Nos recommendations officielles de 120mg paraissent un peu ridicules en comparaison…
Bon, mais que se passe-t-il si l’on soumet cette même chèvre à un fort stress (froid + pluie + loup + attachée + etc…) Elle produit alors 150 grammes (en 24h) de vitamine C ! Soit 15 fois plus !
Le fait que vous ayez une vie très paisible ou bien au contraire très stressée fait donc grandement varier vos besoin en vitamine C ! Certes, nous ne sommes pas des chèvres, mais nous pouvons facilement supposer que ce phénomène s’applique à l’homme (avec d’autres chiffres bien entendu).
Une vitamine C qui sauve des vies
Thomas E. Levy affirme que, au cours de l’histoire, les perfusions de vitamine C ont pu sauver de nombreuses vies ! Il prend par exemple Adam Smith, un néo-zélandais qui a survécu à la grippe porcine grâce à des perfusions de vitamine C, alors que ses médecins pensaient qu’il allait y rester.
Michel Dumestre dénonce au passage les lobby médicaux qui refusent d’appliquer les perfusions de vitamine C comme traitement car… Trop simple ? Pas assez coûteux ? Bref.
Des fonctions vitales
La vitamine C, en donnant des électrons, soutient la majorité des fonctions du corps. Sans elle, pas de bonne santé possible ! Voyons quelques exemples.
Collagène
La vitamine C permet la formation du collagène, et améliore ainsi la qualité de la peau, des os et des dents. Cela permet de ralentir la progression des rides, et même du vieillissement !
Anti-poison
La vitamine C aide le foie à lutter contre les poisons.
Le docteur Pierre Bastien, afin de convaincre ses confrères sur l’effet protecteur de la vitamine C, a, en 1971, ingéré devant les caméra 70g de champignons mortels (amanite phalloïde). Grâce à une injection en intra-veineuse de vitamine C, il survit à cette dose qui aurait dû le tuer. Il refera l’expérience 2 fois de plus !
Inutile de le préciser : ne faites pas ça chez vous…
Système cardio vasculaire
La vitamine C permet de préserver la paroi des vaisseaux sanguins1, et améliore l’élasticité des artères2
La vitamine C permet de diminuer le risque d’accidents coronariens (artères autour du cœur) et d’infarctus3
Cancer
La constitution d’une cellule cancéreuse (fer++ / catalase–) diffère fortement de celle d’une cellule saine (fer– / catalase++). Ainsi, assez miraculeusement, la vitamine C se comporte différemment dans une cellule saine et dans une cellule cancéreuse. Elle aura une action anti-oxydante dans une cellule saine, alors qu’elle aura une action pro-oxydante, et donc destructrice, dans une cellule cancéreuse. Que demander de plus ? !
Les études sur l’acide ascorbique comme traitement contre le cancer sont nombreuses. On notera que lorsque le cancer est en stade avancé, il faut alors administrer la vitamine C par voie intraveineuse (IV) pour qu’elle soit en quantité suffisante et donc efficace.
Grossesse
La vitamine C pourrait jouer un rôle important pour le développement du cerveau du fœtus. Il a notamment été observé que ce dernier contient une concentration en acide ascorbique 100 fois supérieure à celle du placenta !4
De plus, la vitamine C favoriserai la prise de poids du fœtus 5.
La prise de vitamine C durant la grossesse diminue le risque d’infection urinaires6.
Autres
- Aide à contrôler la glycémie en cas de diabète de type 27
- Diminue le risque de calculs biliaires8
- Participe au mécanisme d’ovulation9
- Rôles immuno-stimulant, anti-inflammatoire, antiviral et antibacterien10
- Est considéré comme traitement contre les troubles psychiatriques11
- Pourrait aider contre les maladies neuro-dégénératives1213
- Protège la peau14
- Protège la peau du vieillissement15
Le petit mot de la fin
La vitamine C, c’est clairement l’une des supplémentations à privilégier ! Essayez : prenez-en et voyez comment cela vous affecte !
Pour ma part, j’en prends depuis 3 semaines et mon niveau d’énergie est bien meilleur que d’habitude. Ce n’est pas un simple stimulant comme le café. La vitamine C donne une véritable énergie à votre corps. Pour moi, c’est adopté !
Et pour vous ? Quel effet cela donne ? Laissez-moi un message dans les commentaires.
- Vitamin C revisited.
- Ascorbic acid selectively improves large elastic artery compliance in postmenopausal women.
- Serum ascorbic acid and cardiovascular disease prevalence in U.S. adults.
- Ascorbic acid concentration of human fetal tissues in relation to fetal size and gestational age.
- Leucocyte ascorbic acid and pregnancy
- Daily intake of 100 mg ascorbic acid as urinary tract infection prophylactic agent during pregnancy.
- Effect of Vitamin C on Blood Glucose and Glycosylated Hemoglobin in Type II Diabetes Mellitus
- Ascorbic acid and cholesterol gallstones
- Augmentative effect of ascorbic acid upon induction of human ovulation in clomiphene-ineffective anovulatory women.
- Ascorbic acid : its role in immune system and chronic inflammation diseases.
- Ascorbic Acid to Manage Psychiatric Disorders
- Preventive and therapeutic potential of ascorbic acid in neurodegenerative diseases
- Old Things New View : Ascorbic Acid Protects the Brain in Neurodegenerative Disorders.
- The Roles of Vitamin C in Skin Health
- Anti-oxidative and anti-aging activities of 2-O-α-glucopyranosyl-L-ascorbic acid on human dermal fibroblasts.
Hello Stéphane,
Est ce que tu as des études faites sur le long terme avec la vitamine C ?
Est ce que, à terme, l’efficacité de la prise de vitamine ne s’etiole pas. (Faut-il mieux faire une cure de 10 jours par mois ou en prendre tous les jours pendant 20 ans par exemple)
As-tu trouver des labo qui avait la meilleure poudre de vitamine C ?
J’imagine que tous ne se vaut pas sur le marché.
Merci pour l’article 😉
Hello
Je continue à en prendre dans le but de voir justement ce que ça va donner !
J’ai toujours cru qu’il fallait se contenter de mini cures. Je pense aujourd’hui que c’est le contraire… mais.. à suivre !
J’en prends de l’acide ascorbique pur en poudre (il y a une photo). Je prends sur Amazon les produits les moins chers avec les meilleures notes.
Voici un lien si t’es perdue : https://amzn.to/2SQXyv4